(Photo du dimanche matin)
Nous voilà de retour en Bretagne, les yeux qui piquent de fatigue mais le moral excellent.
Nous avons été reçus comme des rois, et le week-end a été fabuleux.
Nous sommes partis à 8, dans le fourgon loué pour l’occasion. Des anciens de l’équipe et des nouveaux aussi. Le challenge était fort : réussir à ouvrir quasiment 9 tonnes d’huîtres en trois jours pour les 20 000 visiteurs gourmands attendus.
Ça faisait en moyenne 7500 huîtres à ouvrir par personne… je ne sais pas si tu peux imaginer sans le voir.
Là-bas, des écaillers nous ont rejoins, on était 14 devant les plateaux glacés pour y garder les coquillages. Dont trois femmes, ce qui a fait le buzz(clic)
La foire aux huîtres de Dunkerque, c’est un événement énorme. Tant en surface, qu’en nombre d’huîtres et de personnel humain, ces bipèdes qui parfois, font des miracles.
Dans les écaillers qui viennent avec nous, il y a un ancien marin pêcheur aux avant-bras de la taille de ma cuisse, un ancien docker, un ancien rugbyman, un écailler professionnel au chômage, un chauffeur, une restauratrice, une chômeuse, un sauveteur en mer, enfin de quoi former un coquetel détonnant!
Mais Dunkerque c’est un monde à part, un moment unique, quelque chose qui se vit, qui laisse des traces; là-bas, on laisse à la maison les soucis les tracas et on choisi de donner son plus beau sourire, d’ouvrir l’huître du mieux possible, de sortir les meilleures blagues et de ne jamais se plaindre, parce qu’au fond, on est tous pareils, humains.
Près à ouvrir à 8h30, on forme les piles d’assiettes jusqu’à 22, 23 heures.
Les piles d’assiettes qui nous sont apportées propres par des dames qui ne rechignent pas non plus à la plonge, des bénévoles pour qui ce week-end permet d’oublier la misère, l’aide alimentaire etc…
Il ya des gens chargés du service, de débarrasser les assiettes, les bouteilles, les coquilles vides. Il y a ceux qui font la fermeture et nettoient tout derrière. Je ne sais pas combien de personnes, les petites mains indispensables, interviennent sur la foire, mais un grand merci à elles, qui nous permettent de travailler dans de bonnes conditions, et aux visiteurs de s’installer confortablement pour déguster les huîtres. (D’ailleurs, il n’y a pas que des huîtres, il y a aussi du foie gras de la maison Janin) (et des huîtres chaudes).
Et puis les membres de la Bouée Bleue… Je ne sais pas combien ils sont, je ne sais pas compter au-delà de 12 quand j’ouvre des huîtres. Non, ils sont nombreux et extrêmement motivés. Ceux qui sont en activité, vont jusqu’à poser des jours de congés pour s’occuper de cette foire. J’ai appris le mot Zotche avec Pierre-Yves et le nouveau sens du mot casse-croûte avec Patrick. Hem.
J’admire leur investissement et dévouement, merci à vous de l’accueil encore exceptionnel, méfiez-vous, on s’adapte vite nous les bretons 🙂
Et merci à Lydie de m’avoir passé des photos 🙂
RENDEZ-VOUS À NIEWPOORT LES 25, 26, 27 OCTOBRE 2013
la Bouée Bleue, c’est 33 membres.
pour la foire de Dunkerque, ce sont plus de 100 bénévoles qui nous rejoignent pendant 3 jours, dans les stands, à la vaisselle, en salle, ……etc
merci à nos amis venus de là bas.
Gigantesque événement oui, là aussi. Faut le voir pour le croire. À bientôt Dominique!
Palpitant, d’un bout à l’autre, comme en bateau.